Hélas! Pour les femmes aussi il n’y a plus de chance
Ah! Elles subissent la même grande violence
Dans les rues,les villes et dans tous les espaces
Quels que soient leur statut ,leur rang ou leur classe
Eh bien dorénavant en tout : les femmes d’abord
Elles doivent subir et avoir le même mauvais sort
Que tous ceux qu’on maltraite ,tue ou violente
Car la violence est dorénavant inhérente
Aux administrations ,aux écoles et aux rues
Où les institutrices,comme les hommes ,se sont perdues
Parce qu’elles n’ont pas voulu se soumettre et se taire
On les entraîne petit à petit dans une terrible guerre
Alors qu’elles sont sereines et pacifistes par nature
Et ne parlent que de liberté, de droit et de futur
Respectant leur pays , adorant son air et sa poussière
Elles ne cherchent que son bien et à en être fières
C’est pour le bien de tous qu’elles luttent et se révoltent
Mais personne ne les écoute et on refuse qu’elles sortent
Battues,emprisonnées ,piétinées dans la fureur
Oubliant qu’elles sont des citoyennes ,nos sœurs
Oubliant qu’elles sont l’emblème du savoir
Que ce sont elles qui chassent des esprits le noir
Oubliant qu’elles ont aux enfants beaucoup donné
On les condamne et on oublie de raisonner
Pourtant nos professeures ne nous font pas de mal
Voulant nous assagir et enlever ce qui est sale
De nos esprits pour nous permettre d’être libres
D’aimer le Beau,le Vrai et du Bien être ivres
D’être avides de savoir, d’inventer ,de progresser
Dans notre ignorance refusant de nous laisser
Elles sacrifient leur temps, leur repos et leur sang
Pour voir leurs élèves un jour dans les premiers rangs
Méritent – elles vraiment toute cette ingratitude
Parce qu’elles sont fidèles aux lumières et aux études
Les idées, les mots sont- ils vidés de leurs sens
Quand c’est l’enseignante qui doit dire ce qu’elle pense
Quand il s’agit de sa dignité et ses droits
Mon Dieu pourquoi change -t- on de stratégies et de lois