Dossier Tariq Ramadan : ce que risquent ces femmes qui ont menti – Constance Agostino

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Kepel voulait que « Tariq Ramadan » explose en plein vol, mais c’est le dossier lui-même qui est en train d’exploser avec les nouvelles expertises rendues par la brigade criminelle. Toutes les investigations tendent à prouver deux faits : 1. Les accusatrices ont menti ; 2.Elles n’ont pas agi seules. Les suites judiciaires risquent d’être pleines de rebondissements.

45 000 euros d’amende et une peine d’enfermement de cinq ans de prison. C’est ce que risquent les accusatrices dans le dossier Tariq Ramadan. En effet, l’enquête de la brigade criminelle a prouvé, après deux ans d’investigation, qu’aucune des femmes n’avait dit la vérité. Les expertises, notamment téléphoniques, mais aussi les méticuleuses enquêtes de terrain de la brigade criminelle, prouvent qu’elles ont menti et révèlent aussi leurs liens, entre elles d’abord mais également avec Jean-Claude Elfassi, Caroline Fourest et bien d’autres ennemis connus du professeur d’Oxford. Jean-Claude Elfassi, qui s’était vanté sur les réseaux sociaux d’être à l’origine de l’incarcération de Tariq Ramadan, a été enfin dévoilé de façon formelle par les expertises de la brigade criminelle. Son implication directe dans le dossier, de même que sa manipulation des plaignantes autant que du contenu de leurs dépositions, ne fait plus aucun doute.
En effet, la quatrième plainte de «Elvira» a été totalement décrédibilisée par la brigade criminelle qui a, de plus, mis en évidence le rôle plus que suspect joué par le paparazzi israélien Jean-Claude Elfassi.
La plaignante, fragile psychologiquement et récidiviste, a elle-même dénoncé l’implication du paparazzi et son influence déterminante. Jean-Claude Elfassi fut ou est encore en relation avec Henda Ayari, Mounia Rabbouj, «Christelle» ainsi que «Brigitte-Maimouna», la plaignante suisse, comme le prouve l’expertise. En contact avec toutes les plaignantes, Il est un acteur central du dossier.

Un dossier très gênant
Le dossier devient très gênant pour toutes les parties civiles. Henda Ayari a récemment porté plainte contre Jean-Claude Elfassi (20 janvier 2020), à savoir après les récentes expertises. Pourtant, elle a longuement «collaboré» avec le paparazzi comme elle le reconnaît. Dans un échange que nous avons pu consulter, elle parle de «l’équipe qu’(ils) forment» et de leur «collaboration». «Christelle», qui avait toujours affirmé ne pas connaitre Jean-Claude Elfassi, a bel et bien été en lien avec lui, comme le prouve la brigade criminelle. Mounia, quant à elle, dénonce, depuis 2018, les agissements du paparazzi. Elle dit avoir subi des menaces et des violences de sa part. Les juges ne se sont jamais intéressés à ses déclarations.

Plus grave encore, Me Francis Szpiner, l’avocat de Henda, de «Elvira» et de Mounia, a exprimé, depuis le début de l’affaire, son souhait de «diminuer Tariq Ramadan» selon sa propre expression rapportée par Mounia Rabbouj. Il s’est engagé avec Mounia et Henda Ayari, sans demander à être payé et sans jamais parler à Mounia de la possibilité pour elle d’obtenir une assistance juridique. De plus, le 6 mars 2018, la veille du dépôt de plainte de Mounia, il aurait demandé à ce que Mounia change le contenu de sa plainte. Jean-Claude Elfassi, lui-même, aurait fait la même demande à Mounia.

Ces révélations jettent une lumière nouvelle sur ce dossier. Qui sont ces personnes qui influencent ces femmes, les poussent à porter plainte et vont même jusqu’à modifier leurs dépositions. Que promettent-elles ou offrent-elles à ces femmes pour qu’elles osent ainsi mentir et s’exposer à de très lourdes peines? Qui sont ces individus qui n’hésitent pas à faire mentir des femmes, à les laisser être condamnées, pour parvenir à leurs fins politiques. L’enquête de la brigade criminelle devra forcément s’intéresser à ces manipulations, ces machinations et aux réelles origines des menaces que subissent ces femmes et dont il est prouvé aujourd’hui qu’elles ne proviennent pas de Tariq Ramadan.

«Elles seront face à la justice, et c’est pour bientôt»
D’après une source proche du dossier, «certaines de ces femmes auraient été sous l’influence d’un tiers qui les a encouragées à porter plainte». Quoi qu’il en soit, elles vont devoir faire face à la justice seules. Des plaintes ont été déposées contre elles et de nouveaux chefs d’inculpation vont être ajoutés compte tenu des nouvelles expertises de la brigade criminelle.

Jean-Claude Elfassi est déjà sous le coup de plusieurs plaintes dans le cadre de ce dossier. Il va devoir aujourd’hui faire face à de bien plus lourdes charges. Caroline Fourest et d’autres protagonistes du dossier, dont les noms ressortent dans les expertises, vont aussi être attaqués en justice.

De nouvelles enquêtes donc, et de nouvelles instructions qui ne sont plus uniquement dans les mains des trois juges en charge du dossier Tariq Ramadan: Mme Camille Guillermet, M. Cyril Paquaux et Mme Camille Palluel. Car il est clair aujourd’hui que les juges qui instruisent les plaintes contre Tariq Ramadan sont sous influence. Ils n’ont, depuis le début, jamais pris acte des conclusions de la brigade criminelle qu’ils ont eux-mêmes mandatée.

Les récentes expertises vont cependant avoir un impact différent puisqu’aujourd’hui les collusions et l’influence du paparazzi et d’autres acteurs sur les plaignantes sont prouvées. L’enquête bouge et il est désormais confirmé que des femmes ont été instrumentalisées pour des raisons idéologiques et politiques. «Elvira» a été démasquée et risque une lourde peine. Le même sort attend assurément toutes les plaignantes qui ont accepté de mentir pour un intérêt quelconque ou pour de l’argent. Même si elles n’ont pas agi seules, c’est seules qu’elles vont devoir faire face à la justice. «Et c’est pour bientôt», conclut notre source.

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