Les fleurs éteintes
Jonchent le chemin
Débris d’empreintes
A l’horizon incertain
Les larmes du monde
En cris de douleurs
Désarticulent la ronde
Qu’affectionne le coeur
Mais où sont passés
Les voeux de tolérance
Aux sourires enlacés
De la joie de l’existence
De l’asphalte qui s’égare
Dans l’innocence du sang
Se déverse à tout hasard
Le cri du refus qui s’étend
Le temps fredonne la joie
Tout autour des espoirs
Le droit à la vie sans aloi
Sous le charme du soir..