Comme les jours
Passent
Dans l’enclos
De la mémoire,
Les souvenirs
Ressassent
Les moments
De désespoir.
Le cœur
Se déverrouille
A l’écho
Du passé révolu,
Les sens
S’embrouillent
Sur le chemin
Parcouru.
L’encre des mots
Se fige,
Comparable
A une armure,
Sans nulle issue
Du refuge.
A l’essence
Des blessures,
Le silence scène
De glace,
Envahit le flou
Du regard,
Qu’en spectre
Se déplace
Et retient le rêve.
Hagard,
Le tumulte
Des peines
Suinte reflet
De drame,
Glace les prières
Vaines
Quand le cœur,
Acclame
Le retour
De l’espoir,
En bribes de folle
Envie,
Dans le souffle
D’un soir..
Au clair nocturne
De vie.