Au pacifique
Là-bas me disait -il
on sentait
un peu
loin
l’ incendie
de l’azur
la tremblante nuit
des tombes inconnues
Annie ne pleure pas
là-bas
les larmes et son sang
fleuriront ensemble
ils semaient
aussi
l’essentiel
ravissante
du chemin
parcouru
oh ! Sombre nuit
Oh! chagrin indéfini
ce port a tout vu
les gens vont et viennent
comme l immense
douleur
comme des voyages
sans pays
sans moyens
sans aucune envie
Oh! meurtres troublant
la plaideur
des fleurs
des vagues
ruisselantes
joyeuses et battues
oh!cruel pacifique
ne le crains jamais
Annie
Te souviens – tu chérie
la mort faucheuse
sanglante
notre belle ballade
on traçait
dans l ombre immortelle
un sourire enfantin
sans regard vers l’arrière
Tu le disait toujours
la vie est
courte
et oui !
Soyons entre ses mains
des marionnettes
arrondies
on ne craindra rien
ni vent ni pluie
La nature c est nous
deux
c est l aube de
l amour
que créait ensemble
cette dernière année
Rappelles-toi
Annie
Souris moi
Consolez cet orphelin!
sans toi en bataille
seul contre
un visiteur inconnu !