Comme une horloge – Kacem Loubay

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La douceur des mots..
C’est quand on trouve
Le meilleur écho
Quand on touche
Le fond du cœur
Quand on suit une hirondelle
Dans l’arabesque de ses vols
Quand on est épuisé
Sous un soleil de plomb
Et qu’on vient se reposer
Sous l’ombre d’un figuier..
***
Quand on décide
D’aller à l’aventure
Sans boussole
Et quand on s’éloigne
De toutes les rumeurs
Quand nos pas
Nous mènent loin
Et qu’on ne voit que l’étroitesse du chemin
Et que des deux côtés
On continue les clôtures..
***

Quand on respire à pleins poumons
L’air de l’évasion
Et que les battements du cœur
Prennent des rythmes différents
Qu’on soit sur une pente
Et qu’on s’essouffle
Ou quand on descend
Les pieds allégés
Qu’on embrasse de la verdure
Avec des fleurs brodées
Qui donnent une meilleure peinture
À celui qui s’éloigne
Sans regarder en arrière..
***
Hélas le plus dur
Quand on rebrousse le sentier
Et quand on s’approche de la cité
Que les premières maisons
Sont là dans l’attente de visiteurs
Et plus on avance
Et plus on se sent attiré
Par des liens invisibles
Nulle échappatoire dans ce monde
Sauf pour les morts..
***

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